Durant les six mois de sa mission ARDAN, Sébastien Rouxel a exercé la fonction de responsable électricité au sein de l’entreprise BET Fischer. Fort d’une expérience de quinze années dans l’artisanat, Sébastien a redécouvert et élargi son potentiel grâce au dispositif. Il revient aujourd’hui sur son parcours au sein de l’entreprise.
Comment avez-vous connu le dispositif ARDAN ?
C’est lors de ma candidature au poste proposé par l’entreprise que j’ai découvert le dispositif. J’ai postulé à l’annonce parue sur LinkedIn et Florian Fischer dirigeant de l’entreprise, m’a présenté ARDAN comme une « période d’essai » plus longue avec la possibilité d’obtenir une certification diplômante.
Avant de démarrer cette mission, aviez-vous des attentes et/ou des craintes en particulier ?
Je n’avais pas d’attente particulière mais je savais que l’expérience serait constructive. Cependant, mon manque de confiance en moi me faisait craindre de ne pas être pas à la hauteur de la mission qui m’était confiée
Comment s’est déroulée la mission ARDAN ? Avez-vous mené à son terme le projet confié ?
En tant que responsable électricité, j’avais en charge le développement du secteur électrique du bureau d’étude, qui n’existait pas à mon arrivée. J’étais également en renfort sur les autres secteurs d’activité de l’entreprise, notamment les études thermiques et les études chauffage/climatisation.
J’ai rencontré plusieurs difficultés au cours de ma mission mais je garde un bon souvenir de cette expérience.
Concernant le Titre Entrepreneur de petite entreprise, qu’en retenez-vous ?
J’ai été artisan pendant quinze ans après avoir obtenu mon CAP. Je n’avais aucune connaissance académique sur la gestion d’entreprise et j’ai tout appris de moi-même. Cette formation m’a aidé à utiliser les bons outils et les bonnes compétences. Concernant les modules, bien que tous appréciés, je retiens particulièrement le développement personnel et le GRH management. Je retiens également une note sévère mais juste en management de proximité, le retour de l’intervenant m’a aidé à comprendre mes erreurs.
Quelle est votre fonction actuelle dans l’entreprise ?
La mission n’a pas débouchée sur un emploi mais l’aventure fut très enrichissante. J’ai contribué à la montée en compétence de mon employeur dans sa gestion d’équipe car l’entreprise est assez jeune. Florian ne m’a pas laissé tomber bien au contraire, il m’a mis en position de confort et ce jusqu’à la fin de la mission.
À la suite de votre expérience, que retenez-vous de ce dispositif ?
Auparavant, ma grande volonté de travailler me poussait à postuler sur des postes qui ne me correspondaient pas totalement, au risque de me mettre en difficulté. Désormais, les différents modules m’aident à identifier les annonces sur lesquelles me positionner en fonction de mes compétences. Avec le dispositif, j’ai effectué un véritable travail sur moi-même. Je repense au discours de l’intervenant de management de proximité « Il faut s’accepter tel qu’on est et se servir de ses points forts » et c’est ce que je fais désormais.
Si vous deviez conseiller le dispositif à un demandeur d’emploi, que lui diriez-vous ?
Ardan est une expérience sur le long terme. Les différents savoirs et l’expérience en entreprise nous serviront à un moment ou à un autre. La certification diplômante est un réel atout sur un CV. Et puis il y a aussi le chéquier formation qui est un outil appréciable.
Je conseillerais ce dispositif, notamment aux artisans. Si j’avais pu bénéficier de ces outils et conseils plus tôt, j’aurais pu pérenniser mon activité d’artisan. Ce dispositif est un réel atout, beaucoup plus efficace que des formations de deux jours.